Vous vous posez des questions sur le fait de changer de métier ? Non seulement vous vous posez des questions mais en plus vous vous posez des questions sur ces questions ? Vous vous questionnez au carré et vous tournez en rond ? Si vous vous posez toutes ces questions, arrêtez tout de suite et ne vous en posez qu’une. Celle par laquelle tout va commencer et à laquelle nous allons posément arriver.

Questionnement autour des questions à se poser avant de changer de métier

Toi qui lis cet article, si tu es ici, c’est que tu cherches des réponses et qu’intuitivement, tu le sais : une reconversion n’est pas simple et l’on se pose beaucoup de questions.

> Y a-t-il des bonnes questions à se poser quand on veut changer de métier ?

> Y a-t-il des questions qui, à l’inverse, seraient néfastes ?

> Quelles sont les questions à se poser ?

Internet regorge d’articles sur la question. Chacun y va de ses conseils, voire injonctions, à se poser telle ou telle question au regard d’une possible reconversion. Il y a les questions qu'on se pose, et point !

Ces questions nous viennent et nous appartiennent ; à ce titre, elles sont toutes légitimes. Si elles se posent, ça n’est pas sans motif et on ne s’en défera pas comme ça. Il s'agit de les accueillir comme autant de signaux de ce qui nous importe.

A chacun ses questions et toutes sont respectables ! Respectez-les. Elle chercheront de toute façon à trouver réponse et ne vous lâcheront pas comme ça.

Les bonnes questions à se poser quand on veut changer de métier sont-elles utiles ?

Pris.e par l'assaut du désir de reconversion, il est inutile de davantage s’encombrer en se demandant si on se pose ou non les bonnes questions. S’il y a une question qui me paraît beaucoup plus intéressante que celle de « Quelle sont les bonnes questions à se poser pour changer de métier ? », c’est celle de « En quoi cette question que je me pose est-elle utile ? A quoi est-elle utile ? ».

Et, après avoir validé son utilité, « Comment trouver les réponses et/ou informations que je cherche ? »

C’est en cela qu’il est particulièrement intéressant d’avoir recours à l'aide d'un professionnel. Le coach va vous permettre de valider la pertinence de ces questions et d’enrayer toutes ces questions inutiles qui vous pompent de l’énergie et freinent votre projet, si effectivement, vous voulez changer de métier.

Mais avant même d’entamer le processus de reconversion, il y a une question et une seule à se poser et c’est celle que non seulement on ne (se) pose jamais et pour cause : la réponse n’est pas arrangeante mais elle est évidente, puisqu’elle se trouve dans nos ruminations et tergiversations qui nous prennent du jus et de la disponibilité d’esprit.

La bonne question à se poser avant de changer de métier

La bonne question à se poser si l'on songe à changer de métier est : de quelle énergie je dispose ?

Le vent du changement nécessite de la vitalité, des ressources, une bonne énergie.

Je distingue la vitalité de l’excitation et de l’impatience à vouloir changer ; la vitalité est une énergie canalisée mise au service du projet.

Quant aux ressources, il s’agit principalement des ressources de temps, de disponibilité d’esprit et des personnes-ressources qui nous entourent.

La bonne énergie, elle, est le résultat de ces composantes.

Alors avant même se lancer dans la difficile dynamique du changement et pour créer les conditions de réussite du projet, il s'agit de se ressourcer. Après un burn-out et/ou la négociation d'une rupture conventionnelle, on est fatigué.e, pour ne pas dire éreinté.e. Et on ne fera rien de bon si l'on ne change pas, avant même de changer d'orientation, sa relation au monde.

Parmi les ressources à disposition, il y a :

- se reposer, sans culpabiliser ! Dormir après être passé.e par des épreuves est un besoin que demande / implore le corps : donnez-le lui. Vous avez besoin de lui pour opérer tout changement, d'autant plus si vous pensez à changer de métier.

- se faire du bien, c'est-à-dire faire des choses qu’on aime, voir des gens qu’on aime, appliquer sans concession le critère : « Est-ce que cela me fait du bien ? » - le même critère pouvant être appliqué aux questions que vous continuez à vous poser sur la difficile question de changer de métier.

- prendre soin de son corps : le sport est un moyen mais il prend souvent la forme d’une compétition avec soi-même. Les massages comme le shiatsu, la réflexologie, l’acuponcture sont des possibilités parmi beaucoup d’autres.

- prendre du bon temps : il s’agit là de mesurer sur 24h ou sur une semaine les temps dédiés à ce qui nous plaît. Dans quelle proportion faîtes-vous ce que vous aimez, ce qui vous convient et vous fait du bien ?

Tal Ben-Shahar, l'un des professeurs les plus populaires de l'université de Harvard, en matière de psychologie positive, les nomme "les accélérateurs de bonheur" et il dit à leur propos qu’ils « peuvent être utiles dans le difficile processus de changement". Je compléterais en disant qu’ils le sont, particulièrement quand on se pose des questions parce qu'on veut changer de métier.

Si bonheur il n'y a pas toujours, dans ces périodes encombrées, sachez privilégier ces choses.

Si elles n’ont pas le goût de la joie, elles auront la saveur du « care », du « je prends soin de moi » .

Et du haut de ma pratique, j'ai vu nombre de personnes trouver les clés dès lors qu'elles ont commencé à se faire du bien. Pour certaines, ça a été l'apprentissage de la méditation ; pour d'autres, se donner la permission de ne pas aller à la réunion ; pour les autres, enfin, expliquer à leur entourage qu'ils sont en convalescence et ne vont pas s'obliger à pseudo-travailler. Dans tous les cas, ils ont tous arrêté de se poser les questions de la reconversion et s'en sont posés d'autres.

On ne le dira jamais assez, et surtout, en période de transition et si vous vous posez beaucoup (trop) de questions : prenez soin de vous et faites-vous du bien !

L’importante question que l’on (se) pose pendant un processus de reconversion

Une fois que vous démarrez un coaching, la question centrale qu’il s’agit de se poser, quand on veut changer de métier et trouver sa voie, est la suivante : est-ce que cela me convient ?

Car derrière un accompagnement à la reconversion, nous recherchons en effet un projet cohérent et réalisable, pérenne aussi, c’est-à-dire qui vous convienne sur le long terme. On a vite fait de partir sur des envies superficielles.

Cela nécessite un approfondissement, assez simple au final quand on est accompagné.e. Je le répète souvent et je vous poserai cette dernière question, rhétorique cette fois : que sont quelques mois à l’échelle d’une vie ?

Pour plus d’infos, vous pouvez nous contacter via le formulaire en bas à droite. A très bientôt !

Anne-Sophie Vernhes