" Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris " - Oscar Wilde

Le matin, devant la glace de la salle de bain, lorsque votre regard endormi croise celui de l’être qui est en face de vous, qu’auriez-vous envie de lui dire ? Lui crier « Je est un Autre » à l’instar de Rimbaud écrivant à son ami Paul Demenÿ?

Ce petit test matinal anodin qui se répète à l’infini dans votre quotidien, au rythme du lever du soleil, est un indicateur subtil de l’état de santé de votre vie.

Alors, quels sont les symptômes d’une crise de vie personnelle et/ou professionnelle?

C'est ce que cet article va vous révéler en 7 points essentiels, que vous retrouverez chaque mercredi pendant 7 semaines et qui vous permettra de mieux comprendre le mécanisme enclenché dans l'apparitition d'une crise de vie, d'apprendre à la gérer mais aussi d'en sortir plus vivant, plus serein, plus conscient!

  1. Crise de vie ? 5 signes de déséquilibre
  2. Différence entre crise et transition de vie
  3. A chaque âge, sa crise: 4 types majeurs de crises de vie
  4. A chaque crise de vie, sa transition
  5. Vivre les cycles du changement
  6. 7 pistes pour bien vivre sa transition de vie
  7. Devenir l'Artisan de sa croissance personnelle et professionnelle

Depuis quelques temps, vos sens semblent avoir accru leur pouvoir de perception ? Tout vous parait insupportable, ennuyeux, privé de sens?

Vous êtes à l’aune d’une crise de vie !

Votre vie bien agencée, au planning aménagé à l’activité près, rouage bien huilé dans les moindres détails afin que tout s’encastre à la perfection, se délite un peu plus chaque jour: sur un aspect en particulier ou sur tous les plans de votre vie en même temps : relationnel, financier, matériel, conjugal, professionnel…Tout semble se désagréger…et vos certitudes avec !

Bien des signaux d’alerte (physiques et psychiques) aussi révélateurs que passés inaperçus, à la trappe de votre planning d’activités quotidiennes surbooké, se sont manifestés pourtant. Tantôt éclatants (le corps moins tonique, le front qui se dégarni, une lassitude vous conférant l'énergie d'un koala), souvent dérangeants (une angoisse le matin au réveil, une tristesse nostalgique d’un passé imprécis, un poids non identifié sur vos épaules), parfois bouleversants (le décès d’un proche, un divorce, les enfants qui grandissent), ces indicateurs de temps qui passe ont signalés à vos yeux et oreilles défendants qu’un changement naturel s‘opérait dans votre vie.

Une étrange sensation de malaise, aux antipodes du sentiment de bonheur que devrait vous apporter votre vie bien rempli 2.0 vous étreint! Au-delà, le monde autour de vous poursuit sa ronde folle, continue de s’agiter, de faire sa course poursuite vers l’idéal de bonheur formaté par l’environnement circonstant. Pourtant, vous vous y sentez comme étanger, en décalage.

Un cycle de vie est en cours en vous, une transformation à l’œuvre! La fin de quelque chose qui génère une période critique, instable, dérangeante, pleine d’incertitudes et de questionnement.

Bien qu’ultra connecté aux obligations que vous devez mener chaque jour, vous vous sentez sur la touche, isolé de vos sensations, incapable de nommer vos émotions, loin de ce bien-être que l’accumulation de biens matériels et de statut auxquels vous avez accédés par vos efforts et votre travail, ne vous a garantie !

Bonjour Crise de Vie!

Elle efface d'un coup de revers les sentiers personnels et professionnels que vous aviez balisés avec autant de perséverance convaincue!

Pourtant, vous vous accrochez comme une bernique au rocher de vos certitudes. Malmené par la marée des évènements de votre vie (la perte d’un emploi, la perte d’un ami, une promotion manquée, des conflits familiaux, une séparation, des pages à tourner...), vous niez votre tristesse, votre désarroi, voire votre colère ou angoisse face au mal-être grandissant qui vous enserre dans un étau invisible.

Vous refusez de reconnaitre la force du flux d’un courant qui vous entraine malgré vous. Celui de la vie !

Vous luttez contre les éléments pour suivre la voie que vous avez entrepris, il y a des années, piégé dans un ENFER-ME-MENT, engrenage sophistiqué mis en place depuis longtemps.

Insatisfaction, frustrations, désagrément, perte de motivation font de plus en plus partie de vos journées.

Lorsque la crise passe, les certitudes trépasses !

Vous êtes de plein pied dans la zone de turbulence d’une crise personnelle et professionnelle!

Votre vie est en mutation et présente les symptômes (qui vous inquiètent) de ce changement pourtant naturel.

Dérouté, déstabilisé, fragilisé, en rivalité peut-être, vous vous demandez si vos compétences, votre savoir-faire, votre rôle en famille, dans la société ne sont pas obsolètes, has been? Si vous n’avez pas tout raté, perdu vos rêves, vos illusions d’une vie heureuse !

Produire plus, plus vite et dans la mesure du possible mieux, jongler telle la déesse Kali, entre 1000 activités quotidiennes et tout autant de décisions à prendre vous semble insurmontable. Vous vous sentez trop souvent dépassé, irrité, dans l’urgence ou déconnecté de ce remue-ménage qui n’a plus de sens. C’est un passage à vide, un automne momentané de votre vie, un nouveau cycle qui s’enclenche.

1.CRISE DE VIE : 5 SIGNES DE DESEQUILIBRE

« La seule chose immuable dans l’Univers, c’est le changement » Proverbe Tibétain

Tout change ! C’est un paradigme existentiel incontestable. Pourtant nous l’oublions souvent. Et cela concerne également nos désirs, nos aspirations, nos états internes et de conscience et influence donc notre style et orientation de vie.

Hors, nous ne prêtons pas suffisamment attention à ces signaux, intérieurs et extérieurs, qui indiquent pourtant clairement que quelque chose dans nos vies n’est pas/plu en phase avec ce que l’on désire pour soi, dans l’intime de soi !

Savoir capter les symptômes d’une rupture d’équilibre, annonciateurs de crise de vie, d’un changement en cours, résultat d'une accumulation de frustrations, de déceptions que l’on s’est imposées en toute inconscience durant des années, identifier et écouter ces signaux révélateurs, subtils ou véhéments, vous permet d’éviter de les passer sous silence et de ce fait, d’en renforcer la puissance jusqu’à ce qu’un jour…

  • Cas n.1 : c'est l’explosion ! (à l’extérieur de soi) agressivité, violence incontrôlée, à effet de surprise (on réagit violemment, on agresse verbalement – et parfois physiquement - pour une broutille, son partenaire, ses enfants, ses collègues, un inconnu, on est stupéfait de la disproportion de cette réaction par rapport à l’objet qui l’a suscité mais l’épisode se répète, créant un sentiment d'étrangeté, d’inadéquation, de honte).
  • Cas n°2 : c'est l’implosion ! (à l’intérieur de soi) due au cumul, à la sédimentation en son fort intérieur, de tout ce qui a été réprimé durant longtemps (émotions, projets, besoins, envies, sensations, désirs). C’est alors, le burnout, la dépression, l’anxiété, l’angoisse ou la maladie qui expriment le déséquilibre installé.

On devient bourreau de soi et des autres parce que victime de soi !

Amorcer l’évolution, générer et accompagner le changement souhaitable voire indispensable que les facteurs sous-jacents à l’émergence d’une crise de vie développent, est un acte écologique responsable !

Les signes du déséquilibre peuvent se manifester dans son rapport à l’alimentation, dans ses habitudes (y a-t-il encore de l’espace pour rêver, ne rien faire, apprécier l’instant présent ?) ou encore par sa façon de gérer le temps, les relations avec les autres et avec soi.

Alors quels sont ces 5 signes de déséquilibres annonciateurs de crise ?

  1. Etre dans le FAIRE au détriment d’être dans l’ETRE ! On remplit, son temps, ses journées, son agenda, d’activités (professionnelles et extra-professionnelles), de relations, de biens et de substances en tout genre.
  2. Mettre dans le regard de l’autre la considération que l’on a de Soi ! Par peur de déplaire, de ne pas être accepté, on met la confiance et la valeur de Soi dans le regard approbateur de l’autre, lui conférant le pouvoir de décider si nous existons ou pas, si nous sommes « aimables » ou pas ! Nous ne faisons pas ce que nous faisons pour répondre à nos besoins mais à ceux de l’Autre.
  3. On ne dit jamais NON ! Par peur de déplaire, de décevoir, d’être rejeté, par soumission ou par fuite. On finit par exploser au mauvais endroit, avec la mauvaise personne, pour une mauvaise raison! Qui n'a pas connu ce moment!?! Oser se dit OUI, c'est s'offrir l'opportunité d'attenuer les moments de crise. Dire OUI! Pas à ses réactions mais bien à ses beoins profonds.
  4. Ressentir la peur de sa différence ! On se conforme aux attentes, on réprime ses spécificités en tant que personne, on nie sa créativité, son enthousiasme, on se sur-adapte pour ne pas déplaire, pour faire partie du groupe, pour ne pas être « trop ceci » ou « pas assez cela » dans un désir d’acceptation et d’homologation, par peur du jugement.
  5. On ne se côtoie pas ! L’intimité avec soi fait peur, les silences, les moments d’absence d’activité et/ou de relation sont fuis. Se retrouver seul est anxiogène. On mesure sa valeur à l’aune du nombre d’activités et d’amis que l’on case dans une journée. On ne se fréquente pas. On s’évite soigneusement, on ne se connait pas vraiment.

Entrer en contact avec soi, écouter ses ressentis, vivre en meilleure résonnance avec ses sensations permet d’apprendre le langage des émotions, décoder leur signification et de se mettre au diapason de la sagesse de son corps.

On devient un être conscient, acteur de son développement personnel et professionnel. On améliore l’écologie relationnelle qui nous relie aux autres et à soi, à sa vie, pour vivre en cohérence avec qui l’on est et que l'on doit découvrir ! On se donne alors la possibilité de construire un projet professionnel, un parcours personnel, une vie à son image.

Chaque vie, on en prend conscience au fur et à mesure de l’expérience direct que l’on en fait chaque jour, est source d’événements imprévus, de faits involontaires, de choix (ou non choix) qui ont tous et sans échappatoire possible, une incidence sur le cours de notre vie. Ils génèrent un changement, des ajustements, des bouleversements qui suscitent des d’interrogations difficiles et modifient notre façon de percevoir notre environnement, les autres et immanquablement soi-même.

Hors, rares sont ceux qui prennent le temps de s’interroger régulièrement (comme on prendrait rendez-vous avec soi), sur leur mode de vie, sur les changements qui affectent leur quotidien. Qu'ils soient mineurs ou anodins, ils ont immanquablement des effets, favorables ou défavorables sur le cours de notre vie.

Aussi, chaque crise est le cumul d’ingrédients divers (faits, choix, évènements, renoncements, compromis, décisions) qui ont jalonnés les parcours « autoroutes » que l’on a empruntés, jusqu’à entraver, auto-saboter sa façon d’envisager son propre avenir, de vivre sa vie, ne se sentant plus maitre de celle-ci, enserrer dans les ornières de croyances et diktats forgés par d’autres.

Un jour, pour un motif en apparence inconséquent ou suite à un évènement douloureux, parfois joyeux (telle une naissance) la crise éclate, altérant notre capacité de penser et d’agir.

Crises de vie : un constat en 7 points essentiels:

  1. Elles ne sont pas systématiques
  2. Elles ne sont pas forcément violentes et tempétueuses
  3. Elles ne conduisent pas toutes à des changements significatifs
  4. Elles peuvent être très dévastatrices pour soi et pour l’entourage
  5. Elles peuvent être récurrentes
  6. Elles peuvent être un continuum sur plusieurs années.
  7. Une crise peut en cacher une autre !

Mais au-delà de la tourmente qu’elles apportent, elles sont de formidables opportunités de mieux se comprendre, de se découvrir, de se respecter enfin, de réajuster ses décisions. Elle sont de puissants leviers pour devenir pleinement l’acteur conscient de ses choix, autonomes dans la réalisation de ses projets, dans ses orientations de vie! Elle permette d'amorcer la phase de transition qui lui succède.

3 questions à se poser dès maintenant:

  • Quels événements ont conduits à des changements au cours de l’année écoulée ?
  • Quel sont les aspects dans votre vie où ses changements sont évidents ?
  • Comment se manifestent-ils ses changements?

2. DIFFERENCE ENTRE CRISE DE VIE ET TRANSITION DE VIE

"Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maitre l’appelle un papillon”. Richard bach

Dans la nature, tout est changement, cycle, fin, transition et renouveau.

Tout est mouvance, engagée dans un éternel élan de balancier entre contraction (l’hiver, l’hibernation, la nuit, le sommeil) et expansion (le printemps, le lever du soleil, la naissance, la mue de certains animaux, les marées). Et entre les deux, il existe une zone neutre, préparatoire, de passage d’un état à l’autre : c’est la période de transition (la chrysalide qui n’est ni chenille, ni papillon, l’été et l’automne…). C'est le moment de maturation du changement.

Concernant la nature et ses cycles, nous avons intégrés cette idée de transformation comme naturelle, évidente. Il n’en est pas de même dans notre façon de vivre nos vies ! Nous fuyions les contractions qui se présentent immanquablement (les deuils, pertes, manques, moments de mou, de stagnation, de vide) où tout semble statique, à l’arrêt. Elles font peur! L’inaction ? Le standby ? Pas question ! Elles obligent souvent à un retour sur soi.

Dans nos vies trépidantes, surbookée, hyper-connectées partout et tout le temps ou le silence et l’inaction sont synonymes d’inexistence, d’angoisse ou d’exclusion, nous vivons le changement comme une offense à l’impératif de contrôle, de rationalité coûte que coûte, de planification des moindres détails, d’hyper efficacité et de performance programmée. De superpuissance de notre seule volonté suprême! Le Dieu Mental contrôlant ne peut faillir...

Impréparés, la crise de vie nous frappe et s'engouffre dans nos failles! Elle ébranle et impacte tous les plans de nos vies: couple, famille, travail, relation, évolution personnelle.

Les générations précédentes connaissaient pourtant bien ces passages à vide de l’existence. C’est pourquoi des rites de passages étaient mis en place, notamment dans les cultures dites ancestrales ou dans l’organisation en société de groupes humains.

Le rite permettait d’accomplir la transition d’un état à l’autre, d’un ancien statut vers un nouveau, accompagné, encadré par des actes symboliques, par des êtres ayant fait l’expérience du processus de transformation en cours.

Aujourd’hui, ces rites de passage ne sont plus d’usage exception faite de certaines organisations traditionnelles élitistes ou corporatistes (armés, universités, clubs privés...) sans parler des bandes de quartiers.

Alors, dans notre société contemporaine dans laquelle le changement ultra rapide est le maître mot, auquel pourtant, étrangement nous faisons souvent frein, le rite accompagnateur a été remplacé par la routine des comportements et paradoxalement, chaque changement ou transformation est potentiellement vécu comme un défi, une contrainte ou un échec.

Pourtant, la vie est une succession naturelle de transitions. Plus ou moins difficiles, il est vrai. Et pour cause: nous ne les acceptons pas!

Alors qu’est-ce qui distingue une crise de vie d’une transition de vie ? Et comment faire face à l’une et accompagner l’autre ?

Les 7 caractéristiques d’une transition de vie :

  1. C’est un processus temporel, non un évènement ou un fait concret (déclencheur de la crise)!
  2. C’est un processus subjectif, un vécu psychologique en réaction à un fait ou série de faits
  3. C’est un rouage charnière qui permet le passage d’un état à un autre
  4. C’est un changement marqué par la fin de quelque chose (catalysé par la crise) et le début d’autre chose (encore inconnu).
  5. C’est un moment important pour prendre le temps de se poser les bonnes questions
  6. C’est un moment privilégié et indispensable d’intégration des changements
  7. C’est un processus constitué de 3 phases distinctes

Grâce à la compréhension des 3 phases qui scandent le déroulement d'une transition de vie, on est mieux préparé à l'amorcer dès les 1ers symptômes de crise qui la précède. Et ainsi à enclencher, accompagner les changements propices à une nouvelle phase.

Voilà pourquoi, il est important de se faire aider par un professionnel (du coaching) dans ces phases délicates.

Frederick Hudson (dans son ouvrage cité ci-dessous) nous apprend que le changement est un continuum en 4 phases :

  1. Le lancement : c’est le début, le démarrage, plein d’énergie, d’enthousiasme, de quelque chose de nouveau. S’en suit une période dite de plateau lorsque l’on atteint une forme de routine, une vitesse de croisière dans la nouvelle activité ou situation.
  2. Le déclin : les choses ne vont plus, des conflits, problèmes et frustrations apparaissent. Un recadrage est alors nécessaire sinon…
  3. Le marasme gronde alors. C’est la crise, le moment de poser les bonnes questions, les questions de fond pour accéder…
  4. Le renouveau: le changement prend pied, s’installe et dans un processus infini de cycles successifs, amorce une nouvelle phase de lancement…

Les phases du changement (extrait de F. Hudson in “The handbook of Coaching”)

Quelques questions à se poser, pour avancer...en toute intimité :

  1. Suis-je épanouie dans ma vie ?
  2. Qu’est ce qui m’épanouie ?
  3. Pourquoi je fais ce job ?
  4. Parce qu’il le faut bien ?
  5. Qu’est e que je voudrais de différent ?
  6. Qu’est ce qui me donne de la joie, me fait vibrer ?
  7. Combien de temps par jour, semaine, mois, année je dédie à ce qui me fait vibrer?

Alors, la crise n’est pas une fatalité mais bien un réel levier de changement et d’opportunités de se construire la vie que l’on désire pour soi en meilleure harmonie avec les autres et le monde qui nous entoure.

Mercredi prochain sur ce blog, vous découvrirez la 1ere des 4 crises majeures de vie: la crise de la 30ène, les 3 clés pour bien vivre cette transition de vie, vous apprendrez à reconnaitre les caractéristiques du cycle du changement qui lui sont liées, ainsi que les 15 étapes à mettre en place pour surfer sur cette crise (même si vous n’êtes pas un amant de la glisse et des sports intenses!), et la vivre avec élégance et quiétude en la modélisant à l’image de vos aspirations.

Dici là, si cet article vous a parlé ou vous a plu, partagez-le! La crise n'est pas une fatalité mais un levier puissant de transformation et d'auto-réalisation!

Ecrivez-moi vos témoignages ! Ils sont une importante source d’inspiration pour tous ceux qui, comme vous, sont ballotés dans les vents violents des crises de vies. Et si vous désirez échanger sur ce thème délicat, je vous invite à nous contacter !

Myriam D.Blanch, coach professionnel