En 2014, différentes études et enquêtes mettaient en évidence que 34% des salariés Français se sentaient démotivés au travail, pourcentage le plus élevé d'Europe. (Sondage Ipsos). Bien que les raisons de ces résultats soient multiples, il en ressort toutefois une profonde insatisfaction des individus face au contexte professionnel actuel.
Devant ce constat, force est de constater que la quête de sens au travail est devenue une priorité pour les Français.
La mauvaise entente avec les collègues, en contradiction avec les valeurs de sa hiérarchie, des tâches répétitives, privées de sens, des tâches peu ou pas évolutives, de nouveaux besoins liés à la sphère familiales (un divorce par exemple) sont autant de facteurs qui motivent l'envie de s'ouvrir au changement et d'entamer une reconversion professionnelle.
Se sentir réalisé, acteur de sa vie, conscient de soi et de son rôle, satisfait dans l'exercice quotidien de sa profession est devenu une exigence de vie.
Alors, une question légitime se pose face à cet engouement croissant pour le changement de cap professionnel qui touche toutes les catégories sociales.
La reconversion professionnelle est-elle un choix volontaire ou une nécessité due à une crise, une échappatoire liée à des contraintes devenues inacceptables?
